
Moebius 129 Le nu
Collectif
Éditeur :
TRIPTYQUE
Collection :
revue Moebius
Publié le :
11 avril 2011
ISBN :
9782890317154
Résumé : Description
La revue thématique MŒBIUS se définit comme une revue d’écritures et de littérature. Elle est précisément un lieu de prise de parole qui n’a que faire de l’étanchéité des genres et accepte donc tous types de textes littéraires: conte, nouvelle, court essai, poésie. Car il faut une pluralité d’écritures pour constituer une littérature. Chaque numéro a un thème. Pour le numéro 129, le thème est Le nu.
Nudité, sensualité, sexualité, tous des concepts qui originent du nu. Les textes, fort beaux par ailleurs, que contient ce numéro de la revue Moebius, traitent de ces différents aspects. Les quelque 28 auteurs participant nous indiquent que le nu est multiforme. La nudité du nouveau-né, ou des amants; celle que l’on touche du bout des yeux ou des poils d’un pinceau; celle de la mort et de la sexualité; la nudité des sentiments et de l’esprit…
Jean-Simon DesRochers, celui qui a piloté cette dernière édition de Moebius, suggère que l’Art avec un grand A, dans son éternelle obsession de la représentation, explore le nu depuis des millénaires sans parvenir à vider la question. Que la littérature, vieille d’à peine trois mille ans, se contente trop souvent d’entretenir des liens utilitaires avec le nu. Plutôt que d’en faire un sujet, elle l’exploite, l’utilise. Le nu littéraire colore l’érotisme, la provocation, l’humiliation, la honte, la pitié, la pornographie. Il fait figure de métaphore ou d’allégorie. Rarement se retrouve-t-il à former l’architecture d’un texte. Comme si le nu, ne pouvant déborder le cadre strict d’une représentation, était condamné à être noyé parmi les clichés et autres artéfacts langagiers du banal.
C’est à peu près en ces mots qu’il a convié une poignée d’auteurs à repenser le nu littéraire. Plusieurs autres ont soumis des textes sans prévenir. Beaucoup trop. Les pages qui suivent sont ainsi une sélection de quelques imaginaires du nu. Un nu parfois repensé, parfois suggéré, parfois accroché au mur, parfois corps de peau, parfois manipulé comme une simple idée. Au lecteur d’y trouver un sens pour mieux le perdre.
Avec les textes de: Nicole Brossard, Marie-Geneviève Cadieux, Marie-Josée Charest, Jean-François Chassay, Catherine Cormier-Larose, Hugues Corriveau, Louise cotnoir, Kim Doré, Alexandre Faustino, Éric Cougeon, Céline Huyghebaert, Étienne Lalonde, Luc LaRochelle, Bertrand Laverdure, Monica Lavin (trad. par Lucia Carballo), Kateri Lemmens, Caroline Louisseize, Françoise Major, Tristant Malavoy-Racine, Cristina Montescu, Alexie Morin, Stéphanie Pelletier, Elsa Pépin, Kiev Renaud, Caroline Rivest, Dominic Thibault, Karrick Tremblay, Claudine Vachon, Mélissa Verreault.
Dans la rubrique Lettre à un écrivain vivant, Diane-Ischa Ross écrit à J.B. Pontalis
La revue thématique MŒBIUS se définit comme une revue d’écritures et de littérature. Elle est précisément un lieu de prise de parole qui n’a que faire de l’étanchéité des genres et accepte donc tous types de textes littéraires: conte, nouvelle, court essai, poésie. Car il faut une pluralité d’écritures pour constituer une littérature. Chaque numéro a un thème. Pour le numéro 129, le thème est Le nu.
Nudité, sensualité, sexualité, tous des concepts qui originent du nu. Les textes, fort beaux par ailleurs, que contient ce numéro de la revue Moebius, traitent de ces différents aspects. Les quelque 28 auteurs participant nous indiquent que le nu est multiforme. La nudité du nouveau-né, ou des amants; celle que l’on touche du bout des yeux ou des poils d’un pinceau; celle de la mort et de la sexualité; la nudité des sentiments et de l’esprit…
Jean-Simon DesRochers, celui qui a piloté cette dernière édition de Moebius, suggère que l’Art avec un grand A, dans son éternelle obsession de la représentation, explore le nu depuis des millénaires sans parvenir à vider la question. Que la littérature, vieille d’à peine trois mille ans, se contente trop souvent d’entretenir des liens utilitaires avec le nu. Plutôt que d’en faire un sujet, elle l’exploite, l’utilise. Le nu littéraire colore l’érotisme, la provocation, l’humiliation, la honte, la pitié, la pornographie. Il fait figure de métaphore ou d’allégorie. Rarement se retrouve-t-il à former l’architecture d’un texte. Comme si le nu, ne pouvant déborder le cadre strict d’une représentation, était condamné à être noyé parmi les clichés et autres artéfacts langagiers du banal.
C’est à peu près en ces mots qu’il a convié une poignée d’auteurs à repenser le nu littéraire. Plusieurs autres ont soumis des textes sans prévenir. Beaucoup trop. Les pages qui suivent sont ainsi une sélection de quelques imaginaires du nu. Un nu parfois repensé, parfois suggéré, parfois accroché au mur, parfois corps de peau, parfois manipulé comme une simple idée. Au lecteur d’y trouver un sens pour mieux le perdre.
Avec les textes de: Nicole Brossard, Marie-Geneviève Cadieux, Marie-Josée Charest, Jean-François Chassay, Catherine Cormier-Larose, Hugues Corriveau, Louise cotnoir, Kim Doré, Alexandre Faustino, Éric Cougeon, Céline Huyghebaert, Étienne Lalonde, Luc LaRochelle, Bertrand Laverdure, Monica Lavin (trad. par Lucia Carballo), Kateri Lemmens, Caroline Louisseize, Françoise Major, Tristant Malavoy-Racine, Cristina Montescu, Alexie Morin, Stéphanie Pelletier, Elsa Pépin, Kiev Renaud, Caroline Rivest, Dominic Thibault, Karrick Tremblay, Claudine Vachon, Mélissa Verreault.
Dans la rubrique Lettre à un écrivain vivant, Diane-Ischa Ross écrit à J.B. Pontalis
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