Résumé : N’est-il pas agréable de débusquer des végétaux enracinés dans notre histoire? En continuité avec les quatre premiers tomes, les auteurs présentent 30 histoires mettant à l’avant-scène des personnes, des organisations et des institutions d’enseignement et de recherche qui, entre 1935 et 1975 au Québec, se préoccupent de végétaux pour leur intérêt botanique, biologique, écologique, agricole, alimentaire, ornemental, médicinal, industriel ou même commercial. Des hommes et des femmes de divers horizons participent à l’évolution des savoirs sur les végétaux. Durant la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945), un diplômé de l’Institut agricole d’Oka réussit à compléter ses études doctorales en France après un séjour dans un camp de concentration. À la fin de la décennie 1950, on recommande de neutraliser la fameuse grippe asiatique pandémique à l’aide d’arômes végétaux. En 1962, une nouvelle Faculté d’agriculture voit le jour en milieu relativement asphalté. Un écosystème plus agroalimentaire aurait été préférable pour certains. Dans ce dernier tome, une mosaïque de personnages, autodidactes ou détenteurs de savoirs spécialisés, relèvent toutes sortes de défis pour contribuer à l’évolution accélérée des connaissances des végétaux et de leurs usages parfois étonnants.