Résumé : Pour Jean Désy, le Nord est magnétique et ne cesse de l’habiter. L’homme est aussi fasciné par le nomadisme, cet état d’être, avec lequel, il se sent en parfaite harmonie.
« L’idée de la mort habite en permanence le nomade. Il voudrait mourir en expédition, sur un haut sommet ou dans une baie cachée de la taïga ou entre deux rochers noirs de la toundra. Ce que souhaite le vagabond-nomade, c’est une croix de bois gris, plantée sur le lieu de sa mort, assez évidente pour que d’autres nomades puissent admirer le même paysage que lui. »
Cet essai suit le même parcours que celui du nomade. Il est plein de détours et de surprises. Il est parfois poétique, parfois lexicologique, parfois philosophique, parfois festif, parfois mystique. Il est profond et primesautier. Il dit des choses graves et belles. Il dit que Dieu a quitté les villes et que c’est dans le silence sidéral et incommensurable de la toundra qu’Il se manifeste, et que percevoir sa présence, c’est comme sentir le souffle de l’esprit divin s’infiltrer dans nos narines.
Il dit la beauté et l’espoir du monde…